III. Évolution PMA dans les prochaines décennies
A) Limites des PMA
Il convient de réduire les contraintes et les risques. Un cycle de fécondation in vitro est très contraignant pour la femme et des questions se posent en termes de risques pour les enfants. Nous devons examiner cette question et essayer de développer des techniques plus adaptées à la diversité des gamètes et des embryons afin d’améliorer le taux de succès, en identifiant mieux les gamètes et les embryons susceptibles de donner naissance à un enfant en bonne santé. Faire évoluer les stratégies de transfert embryonnaire pour réduire les risques des grossesses multiples devrait être une priorité. Ce souci d’évolution des stratégies en matière de réalisation de la procréation médicalement assistée, existe dans de nombreux pays. Actuellement, le principal risque de ces techniques, du point de vue de la santé des enfants, est la grossesse multiple.
L'assistance médicale
à la procréation est loin de représenter un acte médical anodin, puisqu'elle
s'accompagne de l'administration de traitements médicaux parfois lourds et de
l'accomplissement, dans certains cas, de gestes chirurgicaux (la ponction
ovocytaire en FIV). Elle peut donc être source de complications parfois graves.
Les principaux risques observés en PMA sont liés à une sur efficacité des médicaments:
- le syndrôme d'hyperstimulation ovarienne
Quelques jours après une ponction d’ovocytes pour FIV, la stimulation entraîne une augmentation anormale du volume ovarien avec constitution de multiples corps jaunes. La sécrétion excessive d’hormones ovariennes et de substances vasoactives (cytokines, angiotensine) induisent une augmentation de la perméabilité capillaire et/ou une vasodilatation artérielle entraînant la fuite de liquide du secteur vasculaire (d’où une hypovolémie) vers le secteur interstitiel
- les grossesses multiples et leurs complications
Il est clairement établi que la stimulation ovarienne en PMA augmente nettement le taux de grossesses multiples.
Alors que le taux de grossesse multiple avoisine 1,5% dans la population générale, celui observé en PMA est de l'ordre de 25% (environ 23% de grossesses gémellaires et 1,5% de grossesses triples ou quadruples).
Ces grossesses multiples représentent un important problème de santé publique puisqu'il fait encourir un risque à ces enfants et à leurs mamans.
- les effets secondaires des différents médicaments administrés
On observe également des complications liées à la ponction ovocytaire.
Et enfin, d'autres complications ont également été évoquées:
- le cancer de l'ovaire et du sein
Le risque d’avoir ou de ne pas avoir reçu un gène altéré. C’est la probabilité de prédisposition héréditaire. Si vous avez reçu un gène altéré,ce gène vous rend plus vulnérable à l’apparition d’un cancer. Le risque de survenue d’un cancer. C’est la probabilité de développer un cancer du sein et/ou de l'ovaire au cours de la vie.
- la torsion d'un ovaire
Comme les ovaires stimulés atteignent parfois des volumes et des poids importants, il arrive que ceux-ci se tordent sur leur pédicule.
Cette complication, heureusement assez rare de la FIV (0,1%), se manifeste par l'apparition de douleurs au niveau du ventre, assez violentes et d'apparition brutale (en "coup de poignard"), qui irradient dans le dos (au niveau du rein) et dans l'aine d'un seul côté.
Ces torsions ovariennes apparaissent surtout quelques jours après la ponction, ou parfois en début de grossesse.Comme les vaisseaux irriguant les ovaires se retrouvent également tordus, le plus grand risque de la torsion d'un ovaire réside dans sa non vascularisation évoluant vers la nécrose, jusqu'à la perte de l'ovaire.
Certaines de ces complications ont été très clairement démontrées et font l'objet de l'instauration de mesures de prévention et de vigilance en AMP.
Par contre, d'autres complications restent encore, à l'heure actuelle, sujets à controverse.
Les principaux risques observés en PMA sont liés à une sur efficacité des médicaments:
- le syndrôme d'hyperstimulation ovarienne
Quelques jours après une ponction d’ovocytes pour FIV, la stimulation entraîne une augmentation anormale du volume ovarien avec constitution de multiples corps jaunes. La sécrétion excessive d’hormones ovariennes et de substances vasoactives (cytokines, angiotensine) induisent une augmentation de la perméabilité capillaire et/ou une vasodilatation artérielle entraînant la fuite de liquide du secteur vasculaire (d’où une hypovolémie) vers le secteur interstitiel
- les grossesses multiples et leurs complications
Il est clairement établi que la stimulation ovarienne en PMA augmente nettement le taux de grossesses multiples.
Alors que le taux de grossesse multiple avoisine 1,5% dans la population générale, celui observé en PMA est de l'ordre de 25% (environ 23% de grossesses gémellaires et 1,5% de grossesses triples ou quadruples).
Ces grossesses multiples représentent un important problème de santé publique puisqu'il fait encourir un risque à ces enfants et à leurs mamans.
- les effets secondaires des différents médicaments administrés
On observe également des complications liées à la ponction ovocytaire.
Et enfin, d'autres complications ont également été évoquées:
- le cancer de l'ovaire et du sein
Le risque d’avoir ou de ne pas avoir reçu un gène altéré. C’est la probabilité de prédisposition héréditaire. Si vous avez reçu un gène altéré,ce gène vous rend plus vulnérable à l’apparition d’un cancer. Le risque de survenue d’un cancer. C’est la probabilité de développer un cancer du sein et/ou de l'ovaire au cours de la vie.
- la torsion d'un ovaire
Comme les ovaires stimulés atteignent parfois des volumes et des poids importants, il arrive que ceux-ci se tordent sur leur pédicule.
Cette complication, heureusement assez rare de la FIV (0,1%), se manifeste par l'apparition de douleurs au niveau du ventre, assez violentes et d'apparition brutale (en "coup de poignard"), qui irradient dans le dos (au niveau du rein) et dans l'aine d'un seul côté.
Ces torsions ovariennes apparaissent surtout quelques jours après la ponction, ou parfois en début de grossesse.Comme les vaisseaux irriguant les ovaires se retrouvent également tordus, le plus grand risque de la torsion d'un ovaire réside dans sa non vascularisation évoluant vers la nécrose, jusqu'à la perte de l'ovaire.
Certaines de ces complications ont été très clairement démontrées et font l'objet de l'instauration de mesures de prévention et de vigilance en AMP.
Par contre, d'autres complications restent encore, à l'heure actuelle, sujets à controverse.