I) L’Évolution des PMA jusqu'à aujourd'hui
A) Apparition des PMA dans le temps
L’histoire de la PMA
Quelques dates importantes
- En 1780, le prêtre scientifique italien, Lazzaro Spallanzi, développa les premières techniques d'insémination artificielle chez le chien. Ses travaux permirent de mettre en évidence la nécessité de disposer de spermatozoïdes et d'un "oeuf" pour obtenir une grossesse.
- C'est en 1884 que Pancoast a réalisé aux États-Unis la première Insémination avec sperme de donneur.
- En 1959 naît un lapin, suite à une fécondation In vitro. Cette naissance
est due à la médecine française.
- Christopher Patrick Steptoe et Robert Edwards ont mis au point la fécondation in vitro. La naissance du premier bébé-éprouvette, Louise Brown, a eu lieu le 25 juillet 1978.
- Depuis cette naissance les bébés sont appelés « BÉBÉS ÉPROUVETTES ». René Frydman dirige le Service de gynécologie-obstétrique reproduction de l'Hôpital Antoine-Béclère de Clamart, et grâce aux travaux du biologiste Jacques Testart.
- En 1983 , le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé est créé . Son but est de suggérer des orientations visant à éclairer les professionnels de santé mais aussi les juristes dans l'élaboration des futures lois. Il est composé de 33 membres pour la plupart médecins ou chercheurs.
- En 1990, un chiffre record: 2 500 enfants sur 800 000 naissances sont nés par fécondation in vitro dans le monde.
- En 1994, les premières lois sur la Bioéthique sont adoptées . Elles précisent dans quel cas les couples français sont autorisés à avoir recours à des méthodes de PMA. Elles fixent les conditions du don, de l'utilisation et de la conservation des éléments du corps humain. Elles définissent également les droits et les devoirs des médecins à appliquer ces méthodes sur leurs patients.
- Ces lois ont été modifiées en 2004. Il faut être désormais 2 personnes pour avoir recours aux PMA ou bien être en âge de procréer en France (être majeur).
- En 1997 le Conseil de l'Europe adopte la convention d'Oviedo pour la protection des droits de l'Homme et de la dignité de l'être humain à l'égard de l'application de la biologie et de la médecine. La fabrication d'embryons à des fins de recherche est interdite. La France a signé cette convention.
Quelques chiffres sur la PMA au début du 20ème siècle
Piqûre de rappel
FIV
ICSI
B)Les Raisons de l'existence des PMA
Au
début des années 1980, certaines techniques de PMA font leurs apparitions dans le
but de permettre à des couples, souffrants d'une incapacité à procréer (comme
la stérilité ou autres problèmes), à avoir un enfant.
L’insémination artificielle avec donneur (IAD) permet de soulager le couple par rapport au problème de stérilité de l’homme et/ou de la femme. Dans les années 1990 avec l’émergence et l’expansion très rapide d’une nouvelle technique de PMA, l’ICSI (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde), adaptée au traitement de l’infertilité masculine. L’ICSI fait reculer le recours à l’IAD, et a stabilisé l’utilisation de la FIV « traditionnelle ». Cependant, avec l’ICSI, la prise en charge de l’infertilité masculine continue à se faire dans le corps des femmes.
Toutefois, en France, certaines techniques, ne sont pas autorisées par la loi, par exemple, la gestation pour autrui est illégale. Selon l’INSEE, 823 394 enfants sont nés en France au cours de l’année 2011. Les enfants, conçus après une PMA réalisée en 2011 sont de l’ordre de 23 127, représentent environ 2,8% des enfants nés de la population globale cette année-là. Environ 6% des enfants sont nés grâce à un don de gamètes soit 1 330 enfants. De plus 5% des enfants sont issus de dons de spermatozoïdes soit 1 099 enfants. Les enfants nés suite à des dons d’ovocytes représentent 0,9% de la population soit 208 enfants. Une estimation montre que dans la population, près de 1/625 enfants a pu naître grâce à un don de gamètes ou d’embryons en 2011.
Mais les donneurs ne sont choisis au hasard, il existe des règles strictes. Les donneurs doivent tout d'abord être sains, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas souffrir d'une maladie sexuellement transmissible, ni même en être porteur-sain. Puis ils font une échographie testiculaire afin de voir si le donneur n'est pas stérile, afin de voir si tout est correct chez le donneur et si il est habilité à donner son sperme ainsi qu'à remplir un questionnaire sur ses caractéristiques physiques et sur son groupe sanguin. De plus les couples désireux d’avoir un enfant vont devoir remplir un questionnaire sur leurs propres caractéristiques physiques afin que l'enfant puisse ressembler le plus que possible au père et avec un même groupe sanguin.
Quoi qu’il en soit, en matière d’infertilité, la recherche médicale d’un « coupable » semble insuffisante : dans deux cas sur cinq, l’investigation médicale met en évidence une cause à la fois féminine et masculine (voir tableau). Ce résultat a conduit les auteurs de l’enquête française à conclure que l’infertilité est avant tout une « histoire de couple ».
L’insémination artificielle avec donneur (IAD) permet de soulager le couple par rapport au problème de stérilité de l’homme et/ou de la femme. Dans les années 1990 avec l’émergence et l’expansion très rapide d’une nouvelle technique de PMA, l’ICSI (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde), adaptée au traitement de l’infertilité masculine. L’ICSI fait reculer le recours à l’IAD, et a stabilisé l’utilisation de la FIV « traditionnelle ». Cependant, avec l’ICSI, la prise en charge de l’infertilité masculine continue à se faire dans le corps des femmes.
Toutefois, en France, certaines techniques, ne sont pas autorisées par la loi, par exemple, la gestation pour autrui est illégale. Selon l’INSEE, 823 394 enfants sont nés en France au cours de l’année 2011. Les enfants, conçus après une PMA réalisée en 2011 sont de l’ordre de 23 127, représentent environ 2,8% des enfants nés de la population globale cette année-là. Environ 6% des enfants sont nés grâce à un don de gamètes soit 1 330 enfants. De plus 5% des enfants sont issus de dons de spermatozoïdes soit 1 099 enfants. Les enfants nés suite à des dons d’ovocytes représentent 0,9% de la population soit 208 enfants. Une estimation montre que dans la population, près de 1/625 enfants a pu naître grâce à un don de gamètes ou d’embryons en 2011.
Mais les donneurs ne sont choisis au hasard, il existe des règles strictes. Les donneurs doivent tout d'abord être sains, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas souffrir d'une maladie sexuellement transmissible, ni même en être porteur-sain. Puis ils font une échographie testiculaire afin de voir si le donneur n'est pas stérile, afin de voir si tout est correct chez le donneur et si il est habilité à donner son sperme ainsi qu'à remplir un questionnaire sur ses caractéristiques physiques et sur son groupe sanguin. De plus les couples désireux d’avoir un enfant vont devoir remplir un questionnaire sur leurs propres caractéristiques physiques afin que l'enfant puisse ressembler le plus que possible au père et avec un même groupe sanguin.
Quoi qu’il en soit, en matière d’infertilité, la recherche médicale d’un « coupable » semble insuffisante : dans deux cas sur cinq, l’investigation médicale met en évidence une cause à la fois féminine et masculine (voir tableau). Ce résultat a conduit les auteurs de l’enquête française à conclure que l’infertilité est avant tout une « histoire de couple ».